Impossible de rester indifférent face à cette baleine bleue installée au milieu de la Gare Maritime. Longue de six mètres, elle s’impose comme une présence presque irréelle dans ce lieu ultra-fréquenté. L’objectif est clair : rapprocher l’océan des citoyens et rappeler que même loin des côtes, nous sommes tous concernés par ce qui se joue sous la surface des mers.
Quand l’art devient un message écologique
Cette baleine n’est pas qu’une sculpture, c’est une histoire vivante. Conçue par la société belge Fisheye, elle diffuse un récit sonore que les visiteurs peuvent écouter directement sur place. À travers cette narration immersive, Greenpeace met en lumière une menace encore méconnue du grand public : l’exploitation minière en eaux profondes, une industrie émergente aux conséquences potentiellement désastreuses pour les écosystèmes marins.
Le bruit et la pollution des grands fonds pourraient bouleverser l’équilibre de la vie océanique. Les baleines dépendent de leur ouïe pour se nourrir, se déplacer et communiquer. Les machines géantes utilisées pour extraire les minerais sous-marins génèrent des nuisances sonores et des nuages de particules qui perturbent gravement ces mammifères majestueux, menaçant directement leur survie.
Une mobilisation mondiale déjà en marche
Le message de Greenpeace résonne bien au-delà de Bruxelles. Plus de 970 scientifiques et 40 pays appellent aujourd’hui à un moratoire sur l’exploitation minière en eaux profondes. À cela s’ajoutent plus de 4 millions de signatures recueillies par l’ONG à travers le monde, preuve que la protection des océans est devenue un enjeu global et urgent.
Source : Sud Info