C’est officiel : le mercredi 26 novembre, le ciel belge sera totalement désert. Aucun avion ne décollera de l’aéroport de Bruxelles ni de celui de Charleroi, en raison d’une grève nationale d’ampleur. Les autorités préviennent également que les arrivées pourraient être sérieusement perturbées, puisque les agents de sécurité et le personnel de manutention pourraient rejoindre le mouvement. Une journée noire pour les voyageurs, qui devront revoir leurs plans — ou s’armer d’une énorme dose de patience.
Une année 2025 marquée par les tensions sociales
La Belgique n’en est pas à son premier coup de chaud social cette année. Depuis des mois, les syndicats enchaînent les grèves pour protester contre les décisions du gouvernement fédéral intérimaire. Résultat : plus de 275 000 voyages auraient déjà été perturbés en 2025. Le mouvement du 26 novembre n’est donc pas un coup de tonnerre isolé mais bien un nouvel épisode dans une contestation qui n’a cessé de grandir.
Une paralysie qui dépasse les aéroports
Le blocage des aéroports n’est qu’une partie d’une mobilisation encore plus large, étalée du 24 au 26 novembre. Dès le lundi, les cheminots ont lancé la première salve, provoquant de fortes perturbations dans les trains et les transports en commun. La SNCB a d’ailleurs annoncé une réduction majeure de la fréquence des trains dès le dimanche 23 novembre à 22h, et ce jusqu’au dernier train du mercredi 26 novembre. Le service dépendra du personnel disponible, avec un plan alternatif mis à jour chaque jour sur leur site.
Une organisation complexe pour les voyageurs
Pour les voyageurs, la consigne est claire : rester connectés. La SNCB actualisera son planificateur d’itinéraires toutes les 24h, afin de permettre à chacun de naviguer du mieux possible dans ce chaos annoncé. Entre avions cloués au sol, trains au compte-gouttes et réseaux urbains perturbés, la Belgique s’apprête à vivre trois jours de mobilisation qui ne passeront pas inaperçus.
