Forget les restos qui misent tout sur l’éclairage tamisé, les assiettes minimalistes et les playlists Spotify calibrées. À La Taverne de Zhao, on vient pour se remplir la panse, pas pour faire joli sur Instagram. Après avoir conquis les Parisiens avec ses portions gargantuesques et ses Biang Biang noodles à faire pâlir les foodies, l’adresse mythique pose enfin ses bols fumants à Bruxelles, à deux pas de la place Saint-Boniface. Un troquet minuscule, pas franchement instagrammable, mais bourré de charme et d’efficacité.
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Ici, on slurpe sans honte, on s’éclabousse au moindre coup de baguette maladroit, et on finit souvent avec de la sauce pimentée sur le coin des lèvres. Le décor ? Minimaliste, voire inexistant. L’ambiance ? Bordélique, vivante, joyeusement désorganisée. Mais le plaisir est ailleurs : dans les parfums, dans les textures, dans l’authenticité brute d’une cuisine qui ne triche pas.
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Une régalade XXL à la sauce asiatique
Chaque bol est une claque. Mention spéciale aux Biang Biang nouilles — ces lanières tirées à la main aussi épaisses qu’un coup de ceinture, nappées d’un mélange explosif de sauce soja, huile pimentée et vinaigre noir. La version Tomate + Porc à 13,80€ est une tuerie absolue : viande fondante, sauce dingo, acidité maîtrisée au millimètre. C’est généreux, puissant, addictif… et tellement bon qu’on oublie qu’on n’a pas de serviette.
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Et si vous avez encore un peu de place, ne zappez pas le dessert : un mango sticky rice revisité qui coche toutes les cases du réconfort. Riz gluant, lait de coco, mangue fraîche — c’est simple, sucré juste ce qu’il faut, et parfait pour calmer le feu du piment. En clair ? La Taverne de Zhao, c’est l’anti-restaurant de façade. Pas de flonflons, pas de chichis, juste de la vraie bouffe, servie vite, bien et sans prétention. L’adresse rêvée pour dévorer un festin à moins de 15 balles, et repartir en marchant un peu moins droit.
Source : SoSoir