La friterie de la place de Chapelle va enfin reprendre du service après un an de retard. C’est Didier Wauters, échevin de l’Économie à Bruxelles, qui l’a annoncé à nos confrères de Bruzz. Il ne manque plus que quelques tests de conformité – notamment sur les arrivées de gaz – pour que les premières frites sortent de la friteuse, dès la semaine prochaine si tout roule.
L’ouverture, initialement prévue l’an dernier, avait été repoussée à cause de soucis techniques et logistiques. Un retard frustrant pour les riverains et les touristes en manque de mitraillette bien garnie, mais qui semble enfin toucher à sa fin. La place de Chapelle va retrouver son âme… et son odeur de frites.
Le miroir aux frites
La nouvelle friterie adopte un design aussi audacieux que photogénique : un cube recouvert de miroirs géants. Oui, un miroir XXL en plein centre-ville, qui reflète l’architecture environnante et joue les caméléons urbains. C’est ce qu’on appelle une friture discrètement voyante.
Ce design fait partie du projet des “friteries miroirs”, imaginé il y a sept ans par la Ville de Bruxelles. La structure, signée Studio MOTO, est la troisième de ce type à voir le jour dans la capitale. Trois autres sont dans les starting-blocks, prêtes à transformer la frite belge en objet design (et potentiellement Instagrammable).
Une future icône à la sauce bruxelloise
Bruxelles espère faire de ces friteries une nouvelle icône touristique, à l’image des cabines rouges de Londres. Mêmes formes, mêmes miroirs, seule l’enseigne lumineuse changera d’un lieu à l’autre. Une vision un brin mégalo ? Peut-être. Mais si ça permet de croquer des frites en se regardant dedans, on dit oui.
Derrière cette ambition visuelle, c’est aussi une façon pour la Ville de redonner du cachet à un incontournable de la culture populaire. La frite devient un totem contemporain, un point de repère urbain et un hommage aux traditions. Un concept aussi croustillant que ses frites ? Verdict la semaine prochaine, devant la première barquette servie.
Source : Bruxelles Today