Il y a des lieux qui ne cherchent pas à briller, mais qui brillent quand même. Le Café Costermans, niché dans une ruelle du Sablon, fait partie de ceux-là. Pas de néon racoleur, pas de storytelling à rallonge : ici, tout semble couler de source, comme si l’adresse avait toujours été là, bien calée entre deux antiquaires, prête à accueillir les flâneurs, les fines bouches et les amateurs de belles ambiances.
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La première impression est limpide : chic mais pas guindé. Un air de Paris rive gauche, avec ce petit supplément d’âme bruxelloise qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Les objets ont une histoire, mais rien ne pèse. Une plaque de cheminée par-ci, un échiquier désuet par-là, des blasons familiaux qui veillent sans faire les malins. L’ancien se mêle au neuf, à la cool, sans que ça sente le concept Pinterest.
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Une cuisine toute fraîche qui caresse le palais
En cuisine, Milan La Roche, ex-St-Kilda, signe une carte qui n’a pas besoin d’en faire trop pour marquer les esprits. Les assiettes parlent vrai, les produits chantent juste. Les asperges arrivent croquantes, escortées d’une mayo citron-anis et d’un sirop d’agrumes à réveiller un lundi matin. Le tartare de veau, lui, sort des sentiers battus : feuilles de moutarde, mayo aux anchois, perles d’avruga... Le tout est frais, précis, vivant. Le merlu fumé joue les faux modestes, planqué sur son lit de pommes de terre écrasées, relevé par une salsa qui claque comme une gifle amicale. Et que dire des grenailles croustillantes ? À tremper sans retenue dans un duo de sauces qui ferait pâlir un food truck coréen.
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La maison propose aussi un brunch qui fait saliver à base de riz sauté au kimchi de la veille et son allure de bibimbap du dimanche. Café Costermans n’a peut-être que quelques semaine d’existence, mais déjà, on n’a plus envie de le quitter.
Source : SoSoir
